Présentation du métier

Le Diplôme d’Etat d’Aide-Soignant est enregistré au niveau 4 au Registre National des Certifications Professionnelles.

L’aide-soignant exerce sous la responsabilité de l’infirmier diplômé d’Etat dans le cadre de l’article R. 4311-4 du code de la santé publique.

Ses activités se situent dans le cadre du rôle qui relève de l’initiative de l’infirmier diplômé d’Etat, défini par les articles R. 4311-3 et R. 4311-5 du code de la santé publique, relatifs aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier.

L’aide-soignant ne peut donc exercer seul, de façon autonome, en exercice libéral.

L’aide-soignant accompagne et réalise des soins essentiels de la vie quotidienne, adaptés à l’évolution de l’état clinique et visant à identifier les situations à risque. Son rôle s’inscrit dans une approche globale de la personne et prend en compte la dimension relationnelle des soins ainsi que la communication avec les autres professionnels, les apprenants et les aidants. L’aide-soignant travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire intervenant dans les services de soins ou réseaux de soins des structures sanitaires, médico-sociales ou sociales notamment dans le cadre d’hospitalisation ou d’hébergement continus ou discontinus en structure ou à domicile.

En tant que professionnel de santé, l’aide-soignant est habilité à dispenser des soins de la vie quotidienne ou des soins aigus pour préserver et restaurer la continuité de la vie, le bien-être et l’autonomie de la personne dans le cadre du rôle propre de l’infirmier, en collaboration avec lui et dans le cadre d’une responsabilité partagée.
Trois missions reflétant la spécificité du métier sont ainsi définies :
1. Accompagner la personne dans les activités de sa vie quotidienne et sociale dans le respect de son projet de vie ;
2. Collaborer au projet de soins personnalisé dans son champ de compétences ;
3. Contribuer à la prévention des risques et au raisonnement clinique interprofessionnel.

Objectif de la formation à l’issue du diplôme

La formation doit permettre de devenir un « professionnel compétent » en recherchant la qualité de chaque intervention, tant au niveau des actes liés au soin du corps qu’à la relation avec la personne soignée, le tout dans un esprit de collaboration avec les équipes de soins.

Cette formation doit permettre de développer le sens de l’initiative et de l’anticipation pour un exercice professionnel responsable.

1. Former des femmes et des hommes qui ont choisi d’exercer le métier d’aide-soignant,

2. Accompagner les élèves se destinant de façon engagée au métier d’aide-soignant, dans l’acquisition des compétences professionnelles exigées pour l’exercice futur du métier dans les différents domaines d’activités,

3. Éveiller, susciter et/ou développer auprès des élèves un état d’esprit de sollicitude, d’investissement et de recherche de progression continue dans l’exercice de leur futur métier.

Définitions des soins à réaliser par l’aide-soignant

Les soins ont pour but de répondre aux besoins fondamentaux de l’être humain.
Dans le cadre de son exercice, l’aide-soignant concoure à deux types de soins, courants ou aigus :

L’aide-soignant réalise les soins sous le contrôle de l’infirmier. Les soins courants doivent permettre d’assurer la continuité de la vie dans une situation d’autonomie partielle et dans le cadre d’un état de santé stable, c’est-à-dire qui n’est pas sujet à des fluctuations, et constant, c’est-à-dire durable, qui ne varie ni ne s’interrompt.
Pour qu’un soin soit qualifié de soins de la vie quotidienne, deux critères cumulatifs sont à respecter :
– les soins sont initialement réalisables par la personne elle-même ou un aidant ;
– les soins sont liés à un état de santé stabilisé ou à une pathologie chronique stabilisée.

L’aide-soignant collabore avec l’infirmier pour leur réalisation. Pour qu’un soin soit qualifié de soin aigu, trois critères cumulatifs sont à respecter :
– les soins sont réalisables exclusivement par un professionnel de santé ;
– les soins sont dispensés dans une unité à caractère sanitaire et dans le cadre d’une prise en soin par une équipe pluridisciplinaire ;
– les soins sont dispensés durant la phase aigüe d’un état de santé.

Avoir le goût du contact et le sens de l’écoute figure parmi les qualités nécessaires au métier d’aide-soignant. Celui-ci doit également savoir travailler et s’organiser au sein d’une équipe. Il participe à la surveillance des fonctions vitales et sait discerner le caractère urgent d’une situation de soins pour alerter les personnels soignants. Il connaît les techniques et les règles de sécurité lors des déplacements d’une personne. Il maîtrise les protocoles d’entretien des locaux et du matériel. L’aide-soignant doit avoir une bonne résistance physique dans la mesure où il est amené à effectuer fréquemment des transferts de patients.

Lieu et conditions d’exercice du métier d’aide-soignant

Certains travaillent en clinique ou à l’hôpital, d’autres dans des centres de soins, des établissements destinés aux personnes âgées de type EHPAD ou des services de santé de l’armée.
Le métier d’aide-soignant peut également être exercé au domicile des patients en lien avec l’équipe de soins.
Les aides-soignants sont souvent amenés à travailler en horaires décalés, les fins de semaine, les jours fériés, de nuit, et peut être soumise à des astreintes ou des gardes en milieu hospitalier.
L’aide-soignant est un maillon essentiel au sein de toutes les équipes médicales, que ce soit en milieu hospitalier, au domicile des patients, auprès des personnes âgées. Lorsque ce métier est choisi, chacun peut opter pour un environnement qui lui correspond réellement et ainsi se rendre utile de façon optimale.

A l’hôpital, comme dans une clinique privée, l’aide-soignante fait partie intégrante d’une équipe médicale dynamique et organisée. Souvent, les offres d’emploi d’aide-soignante décrivent ce poste comme une source d’informations précieuse car il est le premier à pouvoir observer toute rémission ou anomalie dans l’état d’une personne hospitalisée. Il est en contact direct et permet souvent au reste de l’équipe soignante d’agir au mieux et au plus tôt. L’aide-soignant est placé directement sous la responsabilité d’un infirmier. L’aide-soignante en structure hospitalière est un poste qui associe autant l’aspect technique, soin et suivi que l’aspect relationnel et humain.

A l’hôpital, comme dans une clinique privée, l’aide-soignante fait partie intégrante d’une équipe médicale dynamique et organisée. Souvent, les offres d’emploi d’aide-soignante décrivent ce poste comme une source d’informations précieuse car il est le premier à pouvoir observer toute rémission ou anomalie dans l’état d’une personne hospitalisée. Il est en contact direct et permet souvent au reste de l’équipe soignante d’agir au mieux et au plus tôt. L’aide-soignant est placé directement sous la responsabilité d’un infirmier. L’aide-soignante en structure hospitalière est un poste qui associe autant l’aspect technique, soin et suivi que l’aspect relationnel et humain.

Aide-soignant en établissement de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) ou en Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD)
Les fonctions de l’aide-soignant sont les mêmes qu’en milieu hospitalier mais elles permettent aussi d’accompagner plus étroitement les personnes qui manquent réellement d’autonomie : distribution des repas, soins classiques, stimulation des patients au quotidien…. L’aide-soignant est également un élément clé auprès des familles mais aussi en prenant soin à l’accueil de chacun. Il participe aux activités et animations mais il est aussi là pour accompagner les personnes qui arrivent en fin de vie. L’aide-soignante en EHPAD a d’abord un rôle de proximité avec le résident. C’est un métier qui requiert un savant mélange de savoir-faire médical, de compétences relationnelles et de dévouement.

L’aide-soignant est salarié du service de soins dont elle dépend. Il n’exerce pas en libéral et ne dispose d’aucune autonomie en matière de prescription et/ou application thérapeutique, ceci étant du ressort exclusif du médecin traitant et des infirmiers/ières du service. Elle intervient dans le cadre d’un plan de soins général visant à rétablir l’état de santé et l’autonomie de la personne âgée dépendante. Il est amené à faire de nombreux trajets chaque jour pour se rendre directement chez les patients sur lesquels il doit veiller.Pour les employeurs d’aide ou de maintien à domicile, l’aide-soignant est très recherché et peut exercer toutes les facettes de son métier auprès des patients dont il est en charge. Il s’agit alors, de se déplacer chez les personnes pour dispenser les soins. L’aide-soignant à domicile déploie des compétences relationnelles, médicales et administratives.

Il est indispensable de savoir que la permanence des soins est à assurer 24 h sur 24 h pendant les 365 jours de l’année. Les horaires varient selon le roulement dans l’équipe médicale. L’aide-soignant peut travailler le jour comme la nuit, les week-ends et les jours fériés. Pour compenser ce rythme particulier, des primes ou des journées de récupération sont prévues regard de la convention collective à laquelle est rattachée l’employeur. Celles-ci viennent compléter le salaire aide-soignant.

Les perspectives d’évolution d’un aide-soignant sont multiples.

Comme les infirmières en soins généraux (IDE), les aides-soignants peuvent faire évoluer leur carrière et se former au diplôme universitaire de soins palliatifs, au diplôme universitaire Éthique et Santé.

La voie d’accès spécifique au concours d’entrée dans une école d’infirmière en tant que candidat relevant de la formation professionnelle continue offre également une opportunité d’évolution de carrière, aux aides-soignants, même non titulaires du baccalauréat. Il leur suffit juste de déposer leur candidature si elles ont cotisé à un régime de protection sociale d’une durée minimum de trois ans. L’aide-soignant qui devient infirmier peut encore évoluer professionnellement car il peut se spécialiser dans de nombreux domaines, tels qu’entreprendre une carrière de directeur de soins, d’infirmière puéricultrice, d’infirmière de bloc opératoire, de cadre de santé ou encore d’anesthésiste.

L’aide-soignant a également la possibilité de changer de fonction et de travailler auprès des enfants en passant le diplôme d’auxiliaire de puériculture, chargé de l’hygiène, du confort et de l’alimentation des enfants.

L’aide-soignant peut également se diriger vers d’autres métiers sociaux ou paramédicaux, par exemple : assistant dentaire, aide médico-psychologique, laborantin d’analyses médicales, moniteur-éducateur ou auxiliaire de vie.

Des équivalences de compétences, de blocs de compétences ou des allégements partiels ou complets de certains modules de formation sont accordées aux élèves titulaires des titres ou diplômes suivants :
1° Le diplôme d’Etat d’auxiliaire de puériculture ;
2° Le diplôme d’assistant de régulation médicale ;
3° Le diplôme d’Etat d’ambulancier ;
4° Le baccalauréat professionnel Services aux personnes et aux territoires (SAPAT) ;
5° Le baccalauréat professionnel Accompagnement, soins et services à la personne (ASSP) ; 6° Les diplômes ou certificats mentionnés aux articles D. 451-88 et D. 451-92 du code de l’action sociale et des familles ;
7° Le titre professionnel d’assistant de vie aux familles ;
8° Le titre professionnel d’agent de service médico-social.

Les personnes susmentionnées bénéficient des mesures d’équivalences ou d’allégement de suivi ou de validation de certains blocs de compétences selon les modalités fixées à l’annexe VII de l’arrêté du 10 juin 2021 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’aide-soignant.
Leur parcours de formation et les modalités d’évaluation des blocs de compétences ou des compétences manquantes en vue de l’obtention du diplôme d’Etat d’aide-soignant sont définies dans ladite annexe.

Modalités d’admission

Avant 2020, les modalités d’accès à la formation aide-soignante (concours d’entrée en IFAS) étaient réglementées par l’arrêté du 22 octobre 2005 relatif à la formation conduisant au diplôme d’Etat d’aide-soignant. Le 9 avril 2020, est publié au JORF (Journal Officiel de la République Française) les textes officiels de la nouvelle réforme instituant les nouvelles modalités d’accès : l’Arrêté du 7 avril 2020 relatif aux modalités d’admission aux formations conduisant aux diplômes d’Etat d’aide-soignant (DEAS) .
Les grandes lignes de la réforme :

  • Il faut être âgé de 17 ans minimum le jour de l’entrée en formation
  • Il n’existe plus de concours d’entrée en IFAS (Institut de Formation d’Aides-Soignants) pour intégrer la formation. Désormais, il y aura 2 épreuves de sélection pour être admis : une sélection sur dossier (préciser sur le dossier d’inscription consultable sur le site web des IFAS), et une épreuve orale (entretien avec jurys d’oraux de 15 à 20 minutes).

Les résultats d’admission seront publiés sur une liste principale et une liste complémentaire. Les directeurs d’IFAS pourront faire appel à d’autres candidats inscrits à un autre IFAS si son quota n’est pas atteint (priorité aux candidats inscrits dans la même région).

Par ailleurs, l’Arrêté du 12 avril 2021 porte diverses modifications relatives aux conditions d’accès aux formations conduisant aux diplômes d’Etat d’aide-soignant notamment la libéralisation des quotas en apprentissage permettant aux IFAS d’accueillir autant d’apprentis que nécessaire dans le cadre de leur capacité d’accueil.

La formation d’aide-soignant en apprentissage

Se former au métier d’aide-soignant est possible par la voie de l’apprentissage depuis plusieurs années. Pourtant, cette possibilité reste peu exploitée par les apprenants. Certains semblent même ignorer qu’elle existe, alors que ce serait une solution envisageable pour ceux qui ont des difficultés financières ou qui souhaitent faire davantage de pratique.

ll est vrai que ce cursus offre certains avantages : En effet, travailler en alternance permet de décrocher son diplôme d’état sans frais de formation et de bénéficier d’une rémunération en fonction de l’âge et de l’année d’exécution du contrat d’apprentissage. En outre, un apprenti est exonéré d’impôt sur le revenu dans la limite du SMIC annuel.

En choisissant la formation en apprentissage pour devenir aide-soignant, l’apprenti sera directement immergé dans une équipe pluridisciplinaire. L’un des principaux atouts de l’alternance reste le fait que la pratique est acquise bien plus vite que pour une formation classique et aussi que le réseau tissé avec les professionnels de proximité permet à l’apprenti de décrocher plus facilement une proposition d’embauche à l’issue du contrat d’apprentissage correspondant à son projet professionnel.

Le plus délicat reste de trouver un employeur potentiel. Beaucoup de candidats à l’apprentissage trouvent leur employeur via leurs réseaux. Il arrive aussi que, suite à un stage qui se soit très bien passé, ils puissent ensuite intégrer l’équipe en apprentissage.
Le CFA FHP Nouvelle Aquitaine accompagne à la recherche d’un contrat d’apprentissage et conseille sur la rédaction du CV, de la lettre de motivation, sur les entretiens de recrutement et sur la démarche de recherche de contrat. Car chercher un contrat d’apprentissage c’est comme chercher un emploi !

Pour tous ceux qui veulent tenter l’expérience, voici quelques clés pour réussir par la voie de l’alternance. Tout d’abord, en ce qui concerne le contrat d’apprentissage, il s’agit d’un véritable contrat de travail à durée déterminée, ce qui signifie qu’il est régi par le Code du travail. Petite spécificité, sa signature est parfois assortie d’un « engagement moral » qui incite l’apprenti à continuer à exercer dans son établissement employeur après obtention du diplôme le temps équivalent au contrat d’apprentissage. En effet, même si au niveau législatif, il n’y a pas d’engagement obligatoire à ce jour, l’employeur préfère toujours avoir un retour sur investissement. Bien sûr, après la signature du contrat, une période d’essai de 45 jours est également en vigueur. Pendant cette période, les deux parties peuvent rompre le contrat sans préavis, ni indemnité.

Enfin, l’apprenti étant un salarié comme les autres, il bénéficie des mêmes droits et demeure soumis aux mêmes obligations. Par exemple, il bénéficie des congés payés comme l’ensemble des autres travailleurs (normalement 2,5 par mois).

Les pré-requis

  • Être titulaire d’un diplôme ou d’un titre professionnel donnant lieu à des équivalences de compétences ou des allègements de formation en Institut permettant de libérer des périodes d’activités professionnelles réalisées hors temps de formation chez l’employeur avec lequel le contrat d’apprentissage a été conclu.

    Voir le document Quel diplôme quel IF Aide-soignant

  • Être âgé de moins de 30 ans à la signature du contrat d’apprentissage.
    La limite d’âge de vingt-neuf ans révolus n’est pas applicable dans les cas suivants :
    – Lorsque le contrat ou la période d’apprentissage proposés fait suite à un contrat ou à une période d’apprentissage précédemment exécutés et conduit à un niveau de diplôme supérieur à celui obtenu à l’issue du contrat ou de la période d’apprentissage précédents ;
    – Lorsqu’il y a eu rupture de contrat pour des causes indépendantes de la volonté de l’apprenti ou suite à une inaptitude physique et temporaire de celui-ci ;
    – Lorsque le contrat d’apprentissage est souscrit par une personne à laquelle la qualité de travailleur handicapé est reconnue ;
    – Lorsque le contrat d’apprentissage est souscrit par une personne qui a un projet de création ou de reprise d’entreprise dont la réalisation est subordonnée à l’obtention du diplôme ou titre sanctionnant la formation poursuivie (exemple : dispositif d’aide individualisée Acre, Nacre ou Cape);
    – Lorsque le contrat d’apprentissage est souscrit par une personne inscrite en tant que sportif de haut niveau sur la liste mentionnée au premier alinéa de l’article L. 221-2 du code du sport.

Par ailleurs, l’Arrêté du 12 avril 2021 précise les diverses modifications relatives aux conditions d’accès aux formations conduisant aux diplômes d’Etat d’aide-soignant notamment la libéralisation des quotas en apprentissage permettant aux IFAS d’accueillir autant d’apprentis que nécessaire dans le cadre de leur capacité d’accueil.
«Art. 10 nouveau.-
I.-Les personnes ayant déjà été sélectionnées à l’issue d’un entretien avec un employeur pour un contrat d’apprentissage dans l’une des formations visées au premier alinéa du I de l’article 1er, sollicitent une inscription auprès d’un institut de formation de leur choix, habilité à délivrer des actions de formation par apprentissage au sens de l’article L. 6211-2 du code du travail et autorisé par le président du conseil régional en application de l’article L. 4383-3 du code de la santé publique.
Le directeur de l’institut de formation concerné procède à leur admission directe en formation, au regard des documents suivants décrivant la situation du futur apprenti :
1° Une copie de la pièce d’identité de l’apprenti ;
2° Une lettre de motivation avec description du projet professionnel de l’apprenti ;
3° Un curriculum vitae de l’apprenti ;
4° Une copie du contrat d’apprentissage signé ou tout document justifiant de l’effectivité des démarches réalisées en vue de la signature imminente du contrat d’apprentissage.
« Le déroulement de la formation des apprentis est défini dans les textes régissant la certification visée.
II.-En l’absence de validité d’un contrat d’apprentissage, les candidats sont soumis à l’épreuve de sélection prévue à l’article 2 et admis en formation sur la base des articles 3 et 5 du présent arrêté »

La durée du contrat d’apprentissage

Selon votre cursus avant d’entrée en apprentissage et l’Institut de Formation, la durée de la formation est, sauf exception mentionnée, de 12 mois.
Durée d’un contrat d’apprentissage

Spécificité de la formation en apprentissage

Le statut de l’apprenti : les conditions de travail de l’apprenti sont les mêmes que celles soumises aux autres salariés de l’établissement ou du service.

Période d’essai : la durée est de 45 jours consécutifs ou non, de formation pratique en entreprise effectuée chez l’employeur.

Temps de travail : l’apprenti(e) réalise 35 heures par semaine alternant les cours en institut, les périodes de stages et les heures (hors cours et hors stage employeur) effectuées chez son employeur selon un planning établi par l’institut de formation.

Les congés payés : Conformément au Code du travail et sous réserve de dispositions contractuelles et conventionnelles plus favorables : 5 semaines par an.

Alternance entre plusieurs périodes d’activité professionnelle réalisée hors temps de formation chez l’employeur et des périodes de formation à l’institut et en milieu professionnel (cf. référentiel de formation à l’annexe III de l’Arrêté).

L’organisation pédagogique définie vise à répondre au projet professionnel de l’apprenti et aux besoins de l’employeur.

Les périodes hors temps de formation sont réparties d’un commun accord en fonction des besoins définis entre l’employeur, l’apprenti, le directeur de l’institut de formation et le cas échéant le centre de formation des apprentis.

Pendant ces périodes hors temps de formation, l’apprenti peut être mis à disposition d’un autre employeur dans les conditions répondant à la réglementation en vigueur.

Les périodes de formation en milieu professionnel sont effectuées au sein ou hors de la structure de l’employeur et répondent aux objectifs et à la durée de chaque période (cf. Annexe III de l’Arrêté).Une convention de stage est signée quel que soit le lieu de réalisation des périodes de formation en milieu professionnel.

L’apprenti renseigne le portfolio afin d’évaluer l’acquisition progressive de ses compétences. L’évaluation des compétences acquises au cours des périodes de formation en milieu professionnel est réalisée conformément aux modalités définies (cf. Annexe III de l’Arrêté).
Grâce à leurs expériences de terrain, les apprentis jouissent d’une adaptabilité et d’une dextérité professionnelle amplifiée.

Lieu de l’apprentissage

La signature d’un contrat d’apprentissage peut se faire avec tout établissement d’accueil de personnes âgées public ou privé sur tout le territoire de la région Nouvelle-Aquitaine (à noter que le CFA FHP NA guide l’apprenti dans sa recherche d’employeur).
La signature entre les parties peut intervenir jusqu’à 3 mois avant le jour de la rentrée.
La formation théorique a lieu dans l’Institut de Formation partenaire où l’apprenti est inscrit (voir liste des partenaires).

Le coût de la formation en apprentissage et les avantages

Gratuité de la formation.

Prise en charge de l’intégralité des frais de scolarité (frais d’inscription + coût pédagogique)

Des aides financières au permis de conduire, hébergement et restauration, vêtements professionnelles, prêt d’ordinateur, fonds social peuvent également être octroyées aux apprentis sous conditions d’éligibilité.

Pour plus d’information consulter la rubrique « Les aides et avantages » sur la page « Apprenti » de notre site internet.

Le référentiel de formation

Le référentiel d’activités est structuré en domaines d’activités regroupant au sein de chacun d’entre eux, des activités auxquelles des soins sont associés. Les cinq domaines d’activités ont été construits en corrélation avec les cinq blocs de compétences du référentiel de certification y associant de fait les compétences requises et les activités réalisables

Le Référentiel de formation définit la correspondance entre les 5 blocs de compétences et les 10 modules de formation et leurs modalités d’évaluation, l’organisation de la formation et le dispositif d’accompagnement des apprentis.

Formation théorique : 770 h (22 semaines)

En continu ou discontinu, sur une période maximale de 2 ans (sauf en VAE) et de 18 mois pour les apprentis.

Correspondance entre les blocs de compétences et les modules de formation

– Module 1 (147 h) Accompagnement d’une personne dans les activités de sa vie quotidienne et de sa vie sociale (Module spécifique AS)
– Module 2 (21 h) Repérage et prévention des situations à risque (Module spécifique AS)

– Module 3 (77 h) Evaluation de l’état clinique d’une personne (Module spécifique AS)
– Module 4 (182 h) Mise en œuvre des soins adaptés, évaluation et réajustement (Module spécifique AS)
– Module 5 (35 h) Accompagnement de la mobilité de la personne aidée

– Module 6 (70 h) Relation et communication avec les personnes et leur entourage
– Module 7 (21 h) Accompagnement des personnes en formation et communication avec les pairs

– Module 8 (35 h) Entretien des locaux et des matériels et prévention des risques associés

– Module 9 (35 h) Traitement des informations
– Module 10 (70 h) Travail en équipe pluri professionnelle, qualité et gestion des risques
L’enseignement théorique peut être réalisé à distance en fonction des modules concernés, dans la limite de 70 % de la durée totale de la formation théorique, après avis de l’instance compétente.

Accompagnement Pédagogique Individualisé (API) : 35 h (dans les trois premiers mois de la formation)
Suivi pédagogique individualisé des apprenants : 7 h (réparties tout au long de la formation)
Travaux personnels guidés (TPG) : 35 h (réparties au sein des différents modules)

Quatre périodes de stages en milieu professionnel doivent être réalisées.

Trois stages de 5 semaines chacun visent à explorer les trois missions suivantes de l’aide-soignant :
– Accompagner la personne dans les activités de sa vie quotidienne et sociale dans le respect de son projet de vie
– Collaborer aux projets de soins personnalisés dans son champ de compétences
– Contribuer à la prévention des risques et au raisonnement clinique interprofessionnel dans différents contextes comme la prise en soins d’une personne dont l’état de santé altéré est en phase aigüe et la prise en soins d’une personne dont l’état de santé altéré est stabilisé.

Un stage de 7 semaines, réalisé en fin de formation, permet l’exploration ou la consolidation du projet professionnel et le renforcement des compétences de l’apprenant afin de valider l’ensemble des blocs de compétences. Il doit être réalisé en continu et ne peut être fractionné.

Ces périodes peuvent être effectuées dans différentes structures employeurs, publiques ou privées, du champ sanitaire, social ou médico-social, en établissement, en hospitalisation à domicile ou dans les services d’accompagnement et d’aide à la personne.

Le parcours de stage comporte au moins une période auprès de personnes en situation de handicap physique ou psychique, et une période auprès de personnes âgées.

Au cours de ces stages, l’apprenant réalise au moins une expérience de travail de nuit et une expérience de travail le week-end.

En apprentissage, ces périodes sont effectuées au sein ou en dehors de la structure employeur et sont complétées par un exercice en milieu professionnel, dont l’objet est également de développer les compétences afin de valider l’ensemble des blocs de compétences.

Un portfolio conforme (cf. modèle à l’annexe IV de l’Arrêté) permet d’assurer le suivi des périodes de formation en milieu professionnel effectuées par l’apprenant et d’évaluer l’acquisition progressive de ses compétences (prise en compte pour la validation de chaque bloc de compétences).

La validation et l’évaluation du diplôme aide-soignant

La formation d’aide-soignant est sanctionnée par un Diplôme d’Etat de niveau 4.

L’évaluation des compétences acquises par l’élève est assurée par l’institut de formation et par le tuteur de stage tout au long de la formation (cf. modalités d’évaluation à l’annexe III de l’Arrêté). En fonction des modules concernés, l’évaluation peut être réalisée en situations simulées.
L’élève doit obtenir une note au moins égale à dix sur vingt à chaque module de formation constituant le bloc de compétence. Il ne peut pas y avoir de compensation entre module.

Le formateur référent en institut effectue la synthèse de l’acquisition des blocs de compétences validés par l’apprenant sur la fiche récapitulative intitulée « Validation de l’acquisition des compétences » (cf. annexe VI de l’Arrêté), à partir des résultats d’évaluation obtenus à l’ensemble des périodes réalisées en milieu professionnel ainsi qu’aux modules de formation.

Pour plus de renseignement : Référentiel de formation

La formation d’aide-soignant est sanctionnée par un Diplôme d’Etat de niveau 4.

Obtention et validation des 5 blocs de compétences acquis en formation théorique et pratique et en milieu professionnel.

En cas de non validation d’un bloc de compétences, l’apprenant bénéficie d’une session de rattrapage par année dans la limite de quatre sessions de jury.

Lorsque les conditions de validation ne sont pas remplies à l’issue des épreuves de rattrapage, l’apprenant peut se réinscrire et suivre les enseignements des blocs de compétences non validés. l’apprenant est autorisé à redoubler une fois.

Pour plus de renseignement : Référentiel de formation

Inscription et dates clés pour entrer en apprentissage

Chaque année, nos instituts de formation partenaires font leur rentrée en septembre, et certains en novembre et janvier.

L’inscription auprès de l’IFAS se fait via transmission au CFA d’un dossier de candidature de mai à août

L’inscription auprès de l’IFAS se fait via transmission au CFA d’un dossier de candidature de septembre à décembre.

Pour les futurs apprentis-es aide-soignant, les inscriptions auprès des instituts de formation se font directement selon les conditions suivantes (Arrêté du 12/04/2021) :
– Être sélectionnée à l’issu d’un entretien avec un employeur pour un contrat d’apprentissage
– Transmettre au CFA le dossier administratif (Fiche contact dûment complétée, Copie de la pièce d’identité de l’apprenti-e, Une lettre de motivation avec description du projet professionnel de l’apprenti-e, Un CV, Tout document justifiant de l’effectivité des démarches réalisées en vue de la signature imminente du contrat d’apprentissage).

Les méthodes pédagogiques

Il est réalisé sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés ou de travaux pratiques en petits groupes d’apprenants permettant l’apprentissage progressif des gestes techniques nécessaires à l’acquisition des compétences.
Le Dispositif d’accompagnement des apprenants fait partie intégrante de la formation. C’est une guidance, un temps de régulation.
Dispositif d’accompagnement des apprenants :
– Accompagnement Pédagogique Individualisé (API) : 35 h (dans les trois premiers mois de la formation)
– Suivi pédagogique individualisé des apprenants : 7 h (réparties tout au long de la formation)
– Travaux personnels guidés (TPG) : 35 h (réparties au sein des différents modules)

Les outils de simulation en santé sont utilisés pour favoriser les apprentissages pratiques et gestuels. L’inter professionnalité est recherchée.

Accessibilité aux personnes en situation de handicap

La formation est accessible aux personnes en situation de handicap.
Pour plus d’information, veuillez contacter notre référent handicap :

aurore soulard

Développeur Apprentissage Référent handicap :
Aurore SOULARD
aurore.soulard@cfafhp-na.fr
06 43 72 36 03

C’est l’interlocuteur privilégié des apprentis en situation de handicap, il apporte des réponses personnalisées et adaptées à leurs besoins et à leur situation.
Le référent handicap écoute, dialogue avec l’environnement des personnes handicapées (formateurs des Instituts partenaires, maitres d’apprentissage des structures employeurs) afin de les sensibiliser et contribuer activement au projet de formation et d’insertion professionnelle.

Nos Instituts de Formation Aide-Soignant partenaires